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Danse ma vie, Transe ma folie
25 octobre 2018

Je ris...

Je ris, je ris fort, je ris bien.

  

Ils le savent, sans le dire.

Ces secrets, les secrets les plus profond de mon âme, noire comme le charbon… Ces peurs, ces terreurs…. Le mal être, le désespoir. 

Ils le disent, sans savoir, le début de l’histoire, qu’au fond, personne ne connaît. Ce jour où tout a commencé, où a disparu l’espoir, de mon cœur et de ma mémoire. Ce jour, où j’ai cessé de croire en la vie, ce jour où j’ai sombré, dans la folie. Réalité parallèle, comme ailleurs, enfermée dans ma douleur.

 

Elle le sent, oui, elle sent que mon cœur part à la dérive.

Il le sait… mais ne peut rien en faire. Alors dérive petit cœur, dérive dans la terreur. Pauvre cœur, tu ne connais que la douleur. Comme si, tu étais une erreur..

 

Ils le savent, sans le dire..

ils savent, la maladie, folie, les tourments de la vie… Cette chute infini, dans le côté sombre de la vie..

 

« on s’en fout », et moi je ris.

 

Je ris fort, je ris bien. Peut-être un peu trop, trop forcé. Je ris, pour cacher le désespoir. Je ris, comme face au miroir et son reflet si noir.. je ris, car j’ai perdu l’espoir.

 

« on s’en fout ».

Alors, on erre, on tourne, autour de la question, qui reste sans réponse. Comme lorsque, vous restez en arrière, au milieu de cet hiver. Qu’avancer devient trop difficile, et que nous partons loin derrière l’horizon, sans vous attendre, comme pour, la déraison.

Alors, on se balade, profite du calme, celui d’avant la tempête. Et d’un coup dans mon esprit, tout pète. c’est l’ouragan.

Tu le vois, tu l’entends, cette tornade.

Une déferlante de sanglots, et j’en perds mes mots.

Alors, « on s’en fout ». Je dis…

 

Et je ris, je rien fort, je rien bien.. Comme pour effacer le chagrin, comme pour tenir, encore jusqu’à demain..

 

Tu me dis, où êtes vous ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Un peu perdue. Dans un ailleurs pas vraiment meilleur. Où vivent peurs et douleurs.

Je peux juste dire, «  on s’en fout »

Répondre, sans réponse… de toute façon, « on s’en fout ».

Comme un leitmotiv… je répète, automate, à la moindre question, « on s’en fout »

Pas un mot de plus, juste ces trois mots, et le rire. Le rire d’un clown désespéré. Le rire de la folie..

 

Et alors, les angoisses m’assaillent, je ne suis pas de taille.

Tandis qu’elles vivent, encore et encore, de plus en plus fort. Encore et toujours, elles se nourrissent de toute ma souffrance, et aspirent le sang de mes entrailles, jusqu’à, plus soif.

Alors, je ne suis plus rien, qu’un fantôme… une ombre parmi les ombres.

Je ne suis plus rien, rien qu’un corps sans vie…

Sans envie..

 

Et alors, je ris, je ris fort, je ris bien..

et je dis, de toute façon « on s’en fout ».

 

Les larmes se mettent à couler…

et je m’étouffe dans mes sanglots…

On ne sait plus, si je ris, ou si je pleure…

Seule certitude, « on s’en fout »

 

mardi 23 octobre 2018

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