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Danse ma vie, Transe ma folie

31 octobre 2018

Fatigue

Je n’en peux plus. Ce soir, j’ai le vague à l’âme…

Les larmes coulent, j’en suis soûle..

Rien dans mon esprit, juste l’angoisse.

 

Et plus l’on me dit tu vas mieux… et plus la peur grandit en moi.

Cette peur, qui monte, monte dans mon esprit.

La peur d’aller mieux, ou celle de replonger…. c’est confus, un peu des deux..

il y a des moments où je regrette, les sensations d’avant le traitement… L’isolement, ma bulle.. enfermée dans mon esprit.. Cette façon de me couper du monde.. Rester dans le mien..

 

Et puis ce soir, l’angoisse, la fatigue…

Beaucoup d’activités… j’en suis à la fois contente, mais en même temps, c’est dur.

Chaque jour, je prends sur moi, pour avancer, pour continuer, pour m’adapter..

Mais ce soir, je n’en peux plus.

 

On me dit, c’est bien, tu t’occupes… mais ça me coûte, tous les jours.

Devoir tenir bon, sourire, ne pas se plaindre…

Courir à droite, à gauche.. sans pouvoir se poser… se reposer…

 

Et la fatigue est là.. elle m’envahit.

Depuis quelques jours, l’appel de la lame… envie de me faire du mal…

Mais pourquoi ?….

je ne sais pas..

Besoin de souffrir, pour…

Pour me sentir vivante..

pour juste me prouver que tout cela est bien réalité.

 

J’ai peur, je pleure…

Quatre jours de week end…

Quatre jours sans HJ, sans activités…

me reposer…

avant de craquer.

 

Je n’en peux plus ce soir.. juste envie de dormir… dans le sommeil trouver l’oubli…

et au réveil, accueillir la vie ?…. ou bien la folie…

 

J’ai juste envie d’appuyer sur pause…

je ne sais plus, je ne sais pas quoi faire…

 

Trop d’activités, trop de fatigue…

Comment faire…

trouver un équilibre..

 

Je ne sais pas,

je ne sais plus…

 

Envie de me refermer, comme une huître,

Juste, fermer les yeux… et rentrer dans ma coquille.

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26 octobre 2018

Sept ans..

Aujourd'hui, il y a Sept ans, j'étais en réa... 

Un vendredi de fin Octobre 2011, je n'allais pas bien, j'allais plus mal... Il n'y avait plus d'issues au cauchemar qu'était devenue ma vie. J'ai alors pris des cachets, beaucoup, l'équivalent de trois semaines de traitement...

Ce jour là, cela m'apparaîssait comme là seule solution.. je voulais dormir, juste dormir...

Un réflexe m'a sauvé, celui d'envoyer un texto à une amie. C'est mon frère qui m'a trouvée, à midi.. Il m'a accompagnée aux Urgences, et j'ai passé trois ou quatre jours en réa.. Je ne suis pas passée loin de l'échec et mat. Game over.

Ce n'était tout simplement pas mon heure... merci les anges.

 

Sept années se sont écoulées... Sept ans... déjà.

 

Depuis, il y a eu, l'hospitalisation qui suivi ma T.S... environ deux mois, je crois que je suis ressortie vers Noël... et puis, l'hôpital de Jour, en attendant, l'admission en appartement Thérapeuthique... Septembre 2012, j'y rentre.

Dans ma tête à l'époque, il n'était pas question de maladie... non..

Pour moi, je pensais retourner à la fac, en Septembre 2013... je pensais aussi, stop aux cachets... Je pensais... vie "normale"..

 

Et puis, j'ai cheminé.. j'ai accepté, la maladie, à vie... les cachets aussi.. valse ma folie...

J'ai pris mon indépendance en Mars 2014, un appartement à moi, rien qu'à moi.

J'ai essayé, de travailler, mais, ce n'est pas pour moi... pas encore, pas desuite... J'ai essayé, l'échec...

 

Et puis, et puis, d'autres hospitalisations....

et maintenant, l'hôpital de jour, depuis Janvier.

ça m'aide, beaucoup, beaucoup...

 

Sept ans, j'en ai fait du chemin... sept ans, pour sûr, ça ne s'arrêtera pas demain..

25 octobre 2018

Je ris...

Je ris, je ris fort, je ris bien.

  

Ils le savent, sans le dire.

Ces secrets, les secrets les plus profond de mon âme, noire comme le charbon… Ces peurs, ces terreurs…. Le mal être, le désespoir. 

Ils le disent, sans savoir, le début de l’histoire, qu’au fond, personne ne connaît. Ce jour où tout a commencé, où a disparu l’espoir, de mon cœur et de ma mémoire. Ce jour, où j’ai cessé de croire en la vie, ce jour où j’ai sombré, dans la folie. Réalité parallèle, comme ailleurs, enfermée dans ma douleur.

 

Elle le sent, oui, elle sent que mon cœur part à la dérive.

Il le sait… mais ne peut rien en faire. Alors dérive petit cœur, dérive dans la terreur. Pauvre cœur, tu ne connais que la douleur. Comme si, tu étais une erreur..

 

Ils le savent, sans le dire..

ils savent, la maladie, folie, les tourments de la vie… Cette chute infini, dans le côté sombre de la vie..

 

« on s’en fout », et moi je ris.

 

Je ris fort, je ris bien. Peut-être un peu trop, trop forcé. Je ris, pour cacher le désespoir. Je ris, comme face au miroir et son reflet si noir.. je ris, car j’ai perdu l’espoir.

 

« on s’en fout ».

Alors, on erre, on tourne, autour de la question, qui reste sans réponse. Comme lorsque, vous restez en arrière, au milieu de cet hiver. Qu’avancer devient trop difficile, et que nous partons loin derrière l’horizon, sans vous attendre, comme pour, la déraison.

Alors, on se balade, profite du calme, celui d’avant la tempête. Et d’un coup dans mon esprit, tout pète. c’est l’ouragan.

Tu le vois, tu l’entends, cette tornade.

Une déferlante de sanglots, et j’en perds mes mots.

Alors, « on s’en fout ». Je dis…

 

Et je ris, je rien fort, je rien bien.. Comme pour effacer le chagrin, comme pour tenir, encore jusqu’à demain..

 

Tu me dis, où êtes vous ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Un peu perdue. Dans un ailleurs pas vraiment meilleur. Où vivent peurs et douleurs.

Je peux juste dire, «  on s’en fout »

Répondre, sans réponse… de toute façon, « on s’en fout ».

Comme un leitmotiv… je répète, automate, à la moindre question, « on s’en fout »

Pas un mot de plus, juste ces trois mots, et le rire. Le rire d’un clown désespéré. Le rire de la folie..

 

Et alors, les angoisses m’assaillent, je ne suis pas de taille.

Tandis qu’elles vivent, encore et encore, de plus en plus fort. Encore et toujours, elles se nourrissent de toute ma souffrance, et aspirent le sang de mes entrailles, jusqu’à, plus soif.

Alors, je ne suis plus rien, qu’un fantôme… une ombre parmi les ombres.

Je ne suis plus rien, rien qu’un corps sans vie…

Sans envie..

 

Et alors, je ris, je ris fort, je ris bien..

et je dis, de toute façon « on s’en fout ».

 

Les larmes se mettent à couler…

et je m’étouffe dans mes sanglots…

On ne sait plus, si je ris, ou si je pleure…

Seule certitude, « on s’en fout »

 

mardi 23 octobre 2018

24 octobre 2018

être heureusse

 

 

Ce que je veux dans la vie, c'est être

heureuse!!!!

(ou à défaut, moins malheureuse)

24 octobre 2018

Mes bulles d'oxygène

Aujourd'hui, je ne sais plus où j'en suis. Perdue, entre ailleurs et ici.

Je vais mieux... et pourtant. 

Je ne sais plus, je ne sais pas où je vais.

Mon esprit vagabonde, et je pars à la dérive..

Une immense fatigue..

 

Mais, il faut avancer, continuer. Envers et contre tout, envers et contre tous.

 

Quelques bulles d'oxygène alimentent ma vie...

L'hôpital de jour, important. Cela m'apporte un cadre, des murs contenants, et la présence des soignants. C'est apaisant. Il y a, ces règles, ces devoirs... mais cela m'apporte tant et plus... une stabilité. Les activités, qui me sortent de mon quotidient, de ma bulle, un moment de partage. Juste être, là, avec les autres. Et puis, il y a les infirmières, toujours, ou presque dispo. Pouvoir parler, échanger. Reste le plus important, le vendredi matin  que j'attends avec impacience. L'entretien avec Elise, mon infirmière référente. Le travail que l'on fait ensemble m'apaise, et me permet de me comprendre, moi même un peu plus...

 

Il y a aussi, le mardi matin, le rendez vous avec le psycho, ça fait déjà 11 ans que je le vois, 11 ans qu'il m'aide, à aller de l'avant, ou du moins, tenir bon. Il est super. Le courant passe bien avec lui, toujours dispo.C'est super.

 

Reste mes actiivités, d'un côté, la musique, l'harmonie, où je joue de la flûte traversière... une répétition par semaine. Partage, rire, et travail. C'est génial... plusieurs concerts de prévus, échéances qui me permettent de tenir bon, ils comptent sur moi, je ne peux pas les laisser tomber. Objectif pour continuer à aller de l'avant.

 

Enfin, et c'est ce que je préfère, les Ateliers d'Ecriture. En tout et pour tout, j'en fais cinq. Il y a celui de l'hôpital, tous les lundi. Ceux de l'université pour tous, le vendredi, 2 par mois, dans deux lieux différents, et avec deux intervenantes différentes aussi. Celui du mardi, avec l'une de celle du vendredi. Celui là, chaque semaines, le mardi.après midi... je crois que c'est celui que je préfère. Et enfin, le "petit cercle" une fois par mois, un atelier informel que l'on anime à tour de rôle...

L'écriture, c'est ma vie.Mon exutoire, ma raison d'être, et de continuer. Ce qui me permet d'avancer, et me battre contre la maladie et la folie.

Ecrire, c'est comme dire l'indiscible, crier dans un murmure, grâce au stylo, et à l'écriture... juste pouvoir, se dire.. et moins souffrir.

 

Alors j'avance, j'ai cette chance.

et même si, c'est une lutte de tous les jours, cela vaut le coup. Pour sûr.

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24 octobre 2018

Quand il a dit

Quand il a dit, Lune,

la nuit est tombée,

sur mon espoir acérée.

Et comme sur ma mémoire,

un voile, déposé.

 

Quand elle a dit, Cheminée,

j'ai vu le feu,

et les flambées d'hiver.

J'ai vu le feu,

et la chaleur d'hier,

j'ai vu le feu,

dans la petite chaumière.

 

 

 

Quand elle a dit, Vent,

il a soufflé sur mes pensées,

une tornade d'idées

et comme les feuilles,

les mots se sont envolés,

pas d'écueil,

juste la liberté, et le vent,

un brin, charmant.

 

Quand elle a dit, Saule,

je me suis vue,

enfant pleurer,

je me suis vue avant,

espérer.

Je me suis vue enfant,

sourire,

je me suis vu avant,

mourir...

 

Quand elle a dit, Lumière,

tout s'est éclairé,

mon âme et mon cœur,

dans la chaleur,

de cet éclair.

Comme si, elle me disait,

espère.

Comme si, elle me disait,

je t'éclaire..

 

 

Et puis, tout s’éteint,

dans le lointain...

Alors, brille la Lune.

 

 

castres octobre 2018

23 octobre 2018

Atelier du Mardi

L'atelier d'écriture d'aujourd'hui a été riche en émotions. Après avoir écrit sur les mots qui resisteraient après la disparition du langage... Tout les textes, riches et profonds, furent lus.. quelques larmes au passage. Puis, deuxième exercice bien plaisant. J'ai réussi à sortir du côté trop "poème" pour écrire un texte en prose qui m'a bousculé.. Les entrailles de la folie... de ma folie...
13 octobre 2018

à l'équilibre

Équilibre désequilibré.

Une montagne de mots.. contre les maux.

 

À l'équilibre,

comme le funambule sur le fil,

l'enfant, au fil des pages,

dans ses yeux, des images..

quelques mirages.

 

Des mots pour dire..

maudire.

 

 

Et alors, le sang, pèse plus l'encre.

Sang d'encre.

Et les mots, s'alignent.

Collier de lettres.

Et les mots s'abîment,

jusqu'à disparaître.

 

En équilibre

toujours le déséquilibre.

Juste là,

sur le fil.

 

Et les mots jetés,

un à un,

comme envolé.

Puis gravés, comme ça.

Sans sens, juste à la volée.

 

En équilibre, déséquilibre,

un pas après l'autre...

une page, et puis les autres.

 

Dans les yeux de l'enfant,

les rêves dorment,

comme au moment du coucher

avec ces histoires imagées.

 

 

Et puis, l'enfant grandit,

et lit.

 

Boulimie de lecture,

comme pour s'éloigner du mur...

et dans un murmure,

s'évader.

 

Les mots deviennent ressource,

refuge.

Enfermée, avec toutes ces lettres,

qui volent, s'envolent,

au fil des pages,

au fil du temps...

 

et passe le temps.

 

Alors toujours à l'équilibre,

sur le point de rupture..

la vie est dure..

 

et ferme les yeux,

un pas après l'autre..

se nourrir des mots.

Se nourrrir des phases...

et faire couler.. les maux..

 

en équillibre,

la douleur pèse plus que la douceur..

alors juste laisser la souffrance,

la différence..

la désespérance,

de côté.

Pour avancer.

Et malgré le fardeau,

pour continuer,

une biblothèque, sur le dos.

Et dans la tête, les mots font la fête.

 

 

À l'équilibre,

se mettre à espérer devant,

ces lettres qui s'envolent,

et ces mots qui consolent.

 

À l'équilibre pas à pas..

à l'équilibre,

crois moi.

 

 

Le 28/09/2018

13 octobre 2018

là bas, ou ailleurs... juste ici

Un lieu de passage,

Quelques mots jetés à la volée..

Pleurs et cris de rage,

Mais aussi, parfois, au détour d'une page,

le courage.

 

La maladie, et la folie..

et danse, transe ma vie.

Poser mon fardeau,

et tout ces maux.

Pour enfin,

être et devenir,

pour enfin,

ne plus vouloir mourir.

 

 

Des mots,

des phrases

et des textes..

pour me dire,

et ne plus souffrir.

 

Un lieu de passage...

à mon image..

 

Je vous ouvre la porte

de mon âme torturée et de ma vie perturbée...

 

Entrez donc dans ce lieu..

Vous n'en sortirez pas indemne..

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